La première émission en intégralité (52')

20080418

jour 9: 25/04/08.Irene, Jako express, Kribi





Enfin le week-end ! Aujourd’hui, départ pour Kribi. Le St-Tropez camerounais, parait il, sur la côte Atlantique. Levés 7h00 pour être à la gare routière à 8h00. Irène, présidente du Rotary club Yaoundé Collines, qui a la gentillesse de nous héberger confortablement, nous conduit à la gare routière, au passage elle nous montre, tout près de chez elle, dans ce quartier nommé «Bastos », en souvenir d’une manufacture de tabac, la somptueuse résidence bunker que se fait construire le président Paul Biya. En chemin, Irène attire également notre attention sur tout un quartier avec une tour dont la construction, arrêtée depuis longtemps, n’a jamais dépassé le gros œuvre. Gros détournements probablement. C’était même devenu un coupe gorge renommé de la capitale. Nous parlons de la conduite folklorique sur les routes camerounaises. Dans la mesure où ici tout le monde peut s’acheter un vrai faux permis de conduire, il ne faut pas s’étonner que les accidents soient fréquents et souvent mortels.
Des bus garés et une certaine effervescence matinale nous indiquent que nous y sommes. Il nous faut faire un choix important : quelle compagnie choisir, la Kribienne ou Jako ? Nous optons pour la deuxième… Erreur !! Le départ ne prend pas trop de temps, contrairement à notre habitude. Le bus semble lancé, la vitesse de croisière est bonne et nous pensons arriver à Kribi vers 14 heures au plus tard. Le voyage se passe sans trop de problème, à part le fait qu’une fois encore, nous sommes à 5 par rangée au lieu de 4… On commence à y être habitué ! Pour éviter ce désagrément, Thierry a choisi de s’installer à côté du conducteur…






Midi, nous avons fait la moitié du trajet et arrivons à Edea. L’Atlantique approche ! Mais nouvelle surprise, les passagers nous apprennent que le bus dans lequel nous nous trouvons ne se rend pas du tout à Kribi mais à Douala, et qu’il faut que nous prenions une correspondance. Après quelques minutes d’hésitation, le verdict tombe : on descend ici.
Légèrement contrariés, nous allons nous renseigner sur les horaires du prochain bus direction la plage… dans 30 minutes… Patience, comme toujours. Les minutes passent… 30 minutes… 1 heure… 1h30…. Mais toujours pas de bus. La chaleur devient étouffante et nous commençons à bouillonner… Toujours la même réponse « dans 30 minutes ». Enervant !
Ca y est ! Nous arrivons ! L’océan apparait sur notre droite. Quelques minutes plus tard, le bus s’immobilise et nous descendons. Le temps de trouver un taxi, de déposer nos affaires à l’hôtel de l’Océan, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous avons les pieds dans l’eau… et rapidement plus.






Température de l’eau 25°. Les gros rouleaux nous rappellent un autre Atlantique, bien plus au nord. Kribi, c’est Biarritz sans l’hôtel du Palais.





Le poisson sera forcément au menu du dîner. Turbot et Bar fraîchement pêchés au large, grillés juste comme il faut. Le rapport qualité prix « Chez Amélie » est exceptionnel, la terrasse les pieds dans l’eau sous les étoiles également. Serait ce la paradis à Kribi ?




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