La première émission en intégralité (52')

20080424

jour 4: 20/04/08. Bafoussam

Réveil en musique aujourd'hui, et comme le hasard fait bien les choses, c'est sur celle du camerounais le plus connu en France, à savoir Yannick Noah, que nous émergeons.

9h00, départ à la rencontre de sœur Maris André, une Lorraine installée depuis 47 ans au Cameroun.

Après avoir été aux quatre coins de la ville dans le but de la trouver , on est à "La Retraite", c’est le nom de son domicile. Malheureusement, mais on aurait pu s'en douter vu qu'on est dimanche, elle est à la messe. Il ne nous reste plus qu'à prendre notre mal en patience et à attendre son retour. Quitte à attendre, nous décidons d’optimiser au maximum notre temps… organisation quand tu nous tiens !

Pendant que Thierry enregistre une partie de l’interview avec Joseph, notre ami rotarien, Romann apprend des chants chrétiens avec les enfants du quartier.

40 minutes plus tard, elle arrive enfin. Ou plutôt, elles arrivent enfin, car en effet, sœur Marie André vit avec une autre sœur, sœur Madeleine. Après lui avoir expliqué plus en détail le but de notre visite, la léproserie dont elle s’occupe, on apprend que pour s’y rendre, il faut compter une bonne heure de route. Elles proposent de nous y conduire, après avoir le déjeuner. Les spaghettis bolo avalées, direction Koutala, ville où se trouve la léproserie. Après un trajet mouvementé parce qu’un 4x4 n’empêche pas de sentir les cratères sur la route, nous arrivons à destination. Sur place, nous sommes accueillis par tous les malades. Des familles entières y vivent, et au cours de cette visite brève mais intéressante, nous avons droit à un historique de la léproserie, et nous pouvons nous rendre compte à quel point l’aide apporté par celle qu’ils appellent affectueusement Grand-mère leur est importante.




Direction Foumban, où nous espérons pouvoir rencontrer le sultan. Petit arrêt pour quelques achats de produits locaux, le fameux arabica du Cameroun (oui, nous soutenons le commerce équitable !), nous nous garons directement dans la cour du palais, qui est en fait une immense villa datant de l’époque coloniale allemande, construite pour héberger le sultan, ses nombreuses femmes, et ses très nombreux enfants. Le titre de sultan est héréditaire, et son règne dure jusqu’à la mort de celui-ci. Il est considéré comme le roi du peuple Bamoun. Le palais abrite également un musée dans lequel on peut voir les objets et instruments anciens.



Encore une mauvaise nouvelle nous attend. Après avoir attendu une heure pour le rencontrer, le sultan nous fait savoir que finalement il ne pourra pas nous recevoir aujourd’hui, et nous propose de repasser le lendemain. Impossible étant donné que nous avons rendez-vous à Yaoundé ce jour là.




Notre insistance n’a pas payé, l’effet de la carte de presse de Thierry semble limité ici, et c’est légèrement déçus que nous regagnons Bafoussam. Histoire de nous accabler d’avantage, Joseph nous apprend à notre arrivée qu’il nous sera impossible d’allé visiter une chefferie aujourd’hui, la bienséance veut qu’on ne s’y rende pas de nuit.

En attendant, tout cela ne nous empêche pas de gouter aux plats africains traditionaux, et notamment le N’Dolé, du nom de son ingrédient principal… Pas mauvais, mais particulier…
De nombreuses questions nous trottent alors dans la tête au cours du diner et il semblerait que notre départ pour Yaoundé, prévu le lendemain aux aurores, soit repoussé… affaire à suivre !!

Caroline.

6 commentaires:

LILI a dit…

Trop forte cette caro!
dis donc elle est où ta caskette ?? nous revins pas avec des clokes partout!
bijour à Romanne.

noublis pas ma carte postale!

LILI a dit…

yeahhhh! la caro une vrai journaliste!! c bon ça!!
dis donc.....jai pas vu de caskette sur ta tête!! tention o coups de soleil ma grosse! nous reviens pas avec des clokes partout!
bonjour à Romanne.
Lili.

LILI a dit…

merde!! deux fois le même message! jai cru ke le premier nétait pas passé! jpaye ma chouf!

Alain Galaup a dit…

Bonjour Caro,
mais enfin tu n'y penses pas: une léproserie, des bonnes soeurs, des clichés de 1930.Et puis qu'est ce que c'est ces cris que tu pousses dans le bus? Tu pourrais pas aller à la plage comme tous les toubabs, mettre tes doigts de pied en éventail, draguer un aviateur de passage et nous raconter que c'est vert, bleu et beau.
Au lieu de çà te voilà dans la brousse en train de contempler des bananeraies humides et d'interviewer des vraies gens.On espère bien que tu nous les raconteras.
Bises
Alain
PS: tout va bien. Ton père a marché 12 minutes dimanche.

kozet83 a dit…

Et bien, dans quelques jours notre culture va s'enrichir un peu plus, grâce à cette fameuse Caro qu'une certaine copine aimerait bien voir revenir toute boutonneuse !!! hi hi hi !! Vive les appareils photos et l'écriture...
bon séjour en Afrique..

Maurice a dit…

Bravo Caroline. Votre journal de voyage est passionnant, nous vivons cette aventure avec vou.